Le slogan “mange 5 fruits et légumes par jour” a rendu service à toute une génération. Mais si tu veux de l’énergie stable, un poids qui ne zigzague pas et des bilans sanguins sereins après 40 ans, il ne suffit plus. Pourquoi ? Parce que la qualité de l’assiette ne se résume pas au nombre de portions végétales. Il manque la structure (protéines, fibres, glucides utiles, bons lipides), le timing, les portions, la diversité, et la prise en compte de ton métabolisme.
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1) 5 portions, c’est bien… mais l’assiette doit être structurée
Tu peux cocher cinq portions et quand même avoir faim deux heures après si le repas manque de protéines ou de glucides intelligents. La base qui marche dans la vraie vie :
½ assiette de légumes (crus + cuits)
¼ assiette de protéines (25–35 g par repas)
¼ assiette de glucides à IG modéré (80–120 g cuits)
1–2 c. à s. d’huile d’olive sur la journée
Ce canevas évite les pics de glycémie et allonge la satiété. Besoin d’un repère clair pour ne pas sur- ou sous-doser ? Regarde combien de calories par repas et aimante le tableau calorique des aliments sur le frigo.
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2) Les protéines manquantes, premier frein après 40 ans
Beaucoup de personnes “font leurs 5”, mais plafonnent à 10–15 g de protéines au repas. Après 40 ans, la synthèse musculaire devient plus paresseuse : 1,2–1,6 g/kg/j aident à préserver la masse maigre (moteur de ton métabolisme et de ta posture). Sans ce socle, tu peux manger beaucoup de végétaux et malgré tout perdre du muscle, te fatiguer plus vite et grignoter le soir.
Repères simples : 2 œufs ≈ 12 g, 150 g de poisson/volaille ≈ 25–30 g, 200 g de skyr ≈ 20 g, ½ boîte de pois chiches ≈ 8–10 g (complète avec une autre source). Fais ton point ici : Les protéines – rôles et portions.
3) “5” ne dit rien de l’amidon résistant et des fibres prébiotiques
La fibre n’est pas qu’un bonus transit : elle nourrit le microbiote, qui fabrique des acides gras à chaîne courte (butyrate, propionate) utiles à l’inflammation, à l’immunité et à l’humeur. Or beaucoup atteignent 10–15 g/j, loin des 25–35 g/j recommandés.
Deux astuces concrètes :
• Cuis puis refroidis riz/pâtes/pommes de terre pour augmenter l’amidon résistant (parfait en salades tièdes).
• Associe légumes + légumineuses (lentilles, pois chiches) + céréales complètes.
Tu montes en fibres sans alourdir la journée. Révisions utiles : Tout savoir sur les fibres.
4) Le piège “5 jus/smoothies = 5 portions”
Un verre de jus, même “maison”, court-circuite la mastication et peut faire grimper la glycémie. Préfère les fruits entiers (fibres intactes) et réserve les smoothies épais, riches en protéines/fibres (yaourt grec + avoine + fruits rouges + graines), comme un vrai mini-repas.
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5) La qualité du féculent change tout
Le slogan ne parle ni de riz basmati vs riz blanc très collant, ni de pain au levain vs baguette ultra-raffinée, ni de pâtes al dente vs surcuites. Ces détails modifient l’index glycémique, donc la faim derrière le repas. Si tu veux garder un poids stable sans compter, mise sur les glucides à IG modéré et al dente, et place la plus grosse portion autour de l’activité.
Envie d’y voir clair ? Parcours les glucides : comment choisir.
6) Les bons lipides, oubliés du slogan
“5 par jour” n’enseigne rien sur la qualité des graisses. Pourtant, oméga-3 (sardines, maquereaux, harengs), huile d’olive extra-vierge, noix/amandes sont des alliés cardio-cérébraux et anti-inflammatoires. L’idée n’est pas de “couper le gras”, mais de le choisir et de le doser : 1–2 c. à s. d’huile d’olive par jour, une petite poignée de fruits à coque, 2–3 portions/sem de poissons gras modestes. À revoir : lipides & graisses : le guide.
7) Le timing et la convivialité comptent
Même assiette, effets différents selon l’heure et ton état. Un bol de riz après une séance recharge le muscle ; tard le soir sans bouger, il gêne le sommeil et pousse au stockage. Et manger à table, au calme, réduit spontanément l’apport énergétique (mieux mâché, signaux de satiété perçus). Notre contenu “manger à table” t’explique pourquoi la convivialité coupe l’appétit mieux que la volonté.
8) Après 40 ans : ajustements spécifiques
Hormones qui bougent, sarcopénie qui menace, stress chronique… À part égale de “5”, deux assiettes peuvent diverger beaucoup sur leurs effets. Les leviers à ne pas négliger :
• Protéines à chaque repas (25–35 g)
• NEAT (pas quotidiens) + renforcement 2–3×/sem pour préserver le muscle
• Sommeil 7–8 h (il conditionne ta faim hormonale)
• Glucides intelligents autour du mouvement
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Pour caler ta dépense réelle : Calcule ton métabolisme de base et tes besoins et revois la balance énergétique.
9) Ce que “5” ne dit pas sur les ultra-transformés
Tu peux manger cinq portions et, à côté, avaler des produits ultra-transformés (sauces, barres “healthy”, snacks soufflés) qui tirent l’appétit vers le haut. La règle qui simplifie la vie : 80–90 % d’aliments bruts ou peu transformés. Si l’étiquette lit un roman, c’est rarement ton ami.
10) Journée type qui coche toutes les cases (au-delà de “5”)
Petit-déjeuner
Porridge d’avoine (40–50 g) + yaourt grec (200 g) + fruits rouges + 1 c. à s. de graines de chia + cannelle
Thé/café
Déjeuner
Salade tiède de lentilles (½ tasse) + carottes rôties (paprika/cumin) + roquette + feta (30 g) + 1 c. à s. d’huile d’olive
Pomme avec la peau
Goûter (si faim réelle)
Kéfir ou yaourt nature + petite poignée de noix
Dîner
Sardines à l’huile d’olive (égouttées) sur pommes de terre cuites puis refroidies + oignon rouge + persil + citron
Brocoli vapeur, filet d’huile d’olive en finition
Marche lente 10–15 minutes
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Tu viens de dépasser “5” avec un vrai équilibre P + F + G, des oméga-3, du RS (amidon résistant), des fibres prébiotiques et un timing qui soutient le sommeil.
11) Les erreurs fréquentes… et le correctif simple
“Je compte mes 5, mais je grignote”
Ajoute 25–35 g de protéines au déjeuner et une source de fibres (8–12 g/repas). La faim du soir se calme.
“Je fais 5 en jus”
Reviens au fruit entier, garde la mastication, ajoute un yaourt/une poignée de noix si c’est une collation.
“Je mange léger, mais j’ai des coups de barre”
Place des glucides à IG modéré et al dente (quinoa, basmati, patate douce) et associe-les à protéines + huile d’olive.
“Je finis à 22 h”
Avance le dîner, assiette plus verte + protéinée ; garde une petite portion de glucides si tu t’entraînes (aide le sommeil).
12) Ta checklist frigo (claire et pratique)
• Légumes de saison en volume (pense au calendrier)
• Œufs, yaourt grec/skyr, thon/sardines/maquereau, tofu/tempeh
• Légumineuses en bocaux + 500 g secs à cuire le week-end
• Riz basmati, pâtes complètes al dente, pain au levain
• Pommes de terre (salades refroidies pour l’RS)
• Huile d’olive extra-vierge, noix/amandes, herbes & épices
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13) En clair
“5 fruits et légumes” est un bon début, pas une stratégie complète. Ce qui fait la différence sur l’énergie, le poids et la santé métabolique, c’est :
• une structure d’assiette P + F + G
• des fibres suffisantes (avec amidon résistant)
• des glucides bien choisis et bien placés
• des bons lipides dosés
• et la cohérence avec ton métabolisme (sommeil, pas, renfo)
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👉 Balance énergétique, expliquée simplement
👉 Tableau calorique des aliments pour garder le bon œil sur les portions








