Tu connais sûrement ce refrain : ton collègue passe au “céto”, il vire les pâtes… et d’un coup il carbure, plus de fringales, cerveau laser. Toi, tu t’y essaies, et au bout d’une semaine : maux de tête, jambes en coton, moral en dents de scie. Même méthode, résultats opposés ? Oui—et ce n’est pas un hasard. Le régime cétogène peut devenir un vrai booster… ou un piège à fatigue si quelques paramètres clés ne sont pas en place.
👉 Télécharge l’ebook RegiVia gratuit : le guide pour retrouver ton poids de forme
👉 Tu veux un déficit propre sans t’écrouler ? Calcule d’abord ton apport cible : Combien de calories par jour pour maigrir ?
C’est quoi, concrètement, “être en cétose” ?
En dessous d’environ 20–40 g de glucides nets par jour (selon les personnes), ton foie bascule : il fabrique des corps cétoniques (bêta-hydroxybutyrate, acétoacétate) à partir des graisses. Ces molécules deviennent un carburant stable pour le cerveau et une partie des muscles. Tu manges surtout graisses de qualité, protéines suffisantes et beaucoup de légumes pauvres en glucides. Si tout est bien calibré, tu sens souvent un calme énergétique : moins de yoyo glycémique, plus de clarté mentale.
👉 Rappels utiles pour construire tes assiettes : Les lipides & graisses : bien choisir • Les protéines : rôles et repères par repas • Les fibres : alliées satiété et digestion
Pourquoi certains “explosent en énergie”
- Glycémie plus plate
Moins de glucides rapides = moins de montagnes russes. Les corps cétoniques servent de carburant constant ; fini le coup de barre de 11 h quand ton petit-déj était sucré. - Satiété améliorée
Protéines + graisses retardent la vidange gastrique. Tu penses moins à la nourriture, tu planifies mieux, tu grignotes moins. - Inflammation perçue en baisse
Chez certains, la réduction des produits ultra-transformés et des sucres diminue douleurs, brouillard mental et ballonnements. Difficile de savoir si c’est la cétose en elle-même ou la qualité globale de l’alimentation—mais le résultat est là : plus d’entrain. - Clarté mentale
Des personnes rapportent une meilleure concentration sous cétose légère (0,5–1,5 mmol/L de cétones sanguines). Le cerveau aime bien ce carburant “propre”, surtout quand le sommeil et l’hydratation suivent.
…Et pourquoi d’autres s’effondrent
- Sel, potassium, magnésium : le trio oublié
Quand tu baisses les glucides, tu élimines plus d’eau et d’électrolytes. Sans sodium (4–5 g/j de sel total), potassium (3–4 g/j via légumes/avocat) et magnésium (300–400 mg/j via amandes, cacao, eaux riches), bonjour migraines, crampes, fatigue. C’est la “keto-flu” classique. - Protéines trop basses… ou trop hautes
En dessous de 1,2–1,6 g/kg/j, tu exposes ta masse maigre. Au-dessus de ~2 g/kg chez sédentaires, tu risques d’entrer/sortir de cétose et de te sentir vaseux. L’équilibre compte, surtout après 40 ans pour préserver le muscle. - Calories coupées trop fort
Céto n’est pas synonyme de famine. Un déficit modéré (–300 à –500 kcal/j) suffit ; aller très bas multiplie la fatigue, les fringales et l’adaptation métabolique. Commence par connaître ton métabolisme de base : Calcul du MB. - Entraînement mal calé
La cétose s’entend très bien avec marche, renfo, cardio modéré. En revanche, des séances très intenses (sprints, CrossFit full-gas, VMA) reposent beaucoup sur le glycogène. Si tu exiges du “plein gaz” avec 20 g de glucides/j, la performance chute… et l’énergie suit. - Sommeil raccourci, stress élevé
Céto + nuits courtes + vie pro chargée = cortisol qui grimpe, glycémie nerveuse, fringales. Le levier sommeil reste non négociable : 7–8 h, dîner plus tôt, lumière tamisée. En manque d’idées ? Combien de calories au dîner ?
Es-tu un bon candidat pour la céto (maintenant) ?
Plutôt oui si…
• Tu as des fringales sucrées et une énergie en yoyo
• Tu fais peu de sport très intense, ou tu es prêt à le moduler 6–8 semaines
• Tu aimes cuisiner simple : œufs, poissons, légumes, huiles, avocats, noix
• Tu veux un coup d’accélérateur de 1–2 mois avant de basculer vers un low-carb plus flexible
Plutôt non (ou à personnaliser) si…
• Tu fais beaucoup d’entraînements intenses
• Ton sommeil est déjà fragile ou ton stress très élevé
• Tu as une histoire de troubles du comportement alimentaire (cadre plus souple recommandé)
• Pathologies particulières, grossesse, allaitement : vois ton médecin
La check-list “énergie au vert” sur céto
- Électrolytes en priorité
Commence ta journée avec ½ c. à c. de sel dans de l’eau ou un bouillon ; légumes riches en potassium (épinards, champignons, avocats) ; magnésium via amandes, cacao, eaux minérales ou complément si besoin. - Protéines au bon niveau
Vise 1,2–1,6 g/kg/j (ex. 70–95 g pour 60 kg). Répartis 25–35 g par repas. Œufs, poissons gras, volaille, tofu/tempeh, fromages (portionnés). - Graisses de qualité
Base : huile d’olive/colza, noix/amandes, avocat, poissons gras. Charcuteries et graisses très saturées seulement en appoint ; on vise la santé cardio, pas le plateau de fromages à chaque repas. - Légumes à volonté (pauvres en glucides)
Brocoli, courgettes, épinards, poivrons, salades, champignons, choux… ½ assiette midi et soir. Les fibres évitent la stagnation et nourrissent le microbiote. - Déficit modéré
Tu veux perdre ? Reste dans –300 à –500 kcal/j. En deçà, l’énergie paye la note. Outil malin pour cadrer : Combien de calories par repas ? - Hydratation + marche
1,5–2 L d’eau/j. Ajoute 10–15 minutes de marche après les repas : glycémie plus plate, meilleure sensation d’énergie.
Exemple d’une journée “céto propre” qui tient la route
Petit-déjeuner
Omelette 2–3 œufs, épinards, champignons, huile d’olive. Café ou thé (décaféiné après 15 h si tu es sensible). Option sucrée : yaourt grec nature + quelques noix + cannelle.
Alimentation Compléments alimentaires anti-âge : marketing, vérités et mensonges
Déjeuner
Saumon au four (12 min) + brocoli vapeur + sauce yaourt-citron-huile d’olive. Avocat en accompagnement.
Collation (si besoin)
Œuf dur + bâtonnets de concombre, ou poignée d’amandes. Évite les barres “céto” ultra transformées qui réveillent l’envie de sucré.
Dîner
Boulettes de dinde aux herbes, courgettes rôties, salade croquante (roquette + huile d’olive + citron). Tisane en fin de repas pour “fermer” la journée.
Tu veux vérifier l’alignement global ? Un coup d’œil au tableau calorique des aliments aide à poser des portions réalistes.
Alimentation Arrêter de fumer : pourquoi la balance grimpe toujours après
Et le sport dans tout ça ?
Option la plus facile au début : 2–3 renfos de 20–30 min/sem (squats, fentes, pompes, tirages, gainage) + beaucoup de pas. Si tu tiens à des intervalles, fais-les courts et rares (30 s rapide / 60 s lent × 6–8), surveille ta récup’.
Au bout de 4–6 semaines, si tu veux réintégrer du travail intense, pense céto cyclique ou ciblée : petite fenêtre de 20–40 g de glucides juste avant la séance (banane, riz basmati, patate douce), puis retour céto. Beaucoup y trouvent un bon équilibre énergie/récupération.
👉 Tu préfères une voie plus flexible d’emblée ? Regarde nos repères low-carb et high-protein : Les glucides : quand et combien • Protéines : 20–30 g par repas sans prise de tête
Les signaux d’alerte à ne pas ignorer
• Fatigue qui s’aggrave après 10–14 jours malgré électrolytes
• Sommeil qui se casse, irritabilité qui grimpe
• Constipation tenace (augmente légumes + magnésium, éventuellement psyllium)
• Perte de performance qui te démotive
Alimentation Probiotiques naturels vs compléments : que choisir vraiment ?
Dans ces cas, deux options : remonter légèrement les glucides (légumineuses/légumes racines en petite portion au dîner) ou passer à un low-carb modéré mieux toléré. La meilleure approche est celle que tu peux garder.
Plan express 14 jours pour tester… sans t’effondrer
Jours 1–3
Réduis à 40–50 g glucides nets. Mets le paquet sur les électrolytes (bouillon salé, légumes verts, amandes) et l’hydratation. Marche quotidienne.
Jours 4–7
Descends à 25–30 g nets si l’énergie est stable. Renfo 2×20 min. Dîners simples : poisson/œufs/tofu + montagnes de légumes + huile d’olive.
Jours 8–10
Surveille ton sommeil. Si tu te réveilles affamé, ajoute une petite portion de riz basmati ou patate douce au dîner (30–40 g cuits) et observe l’effet.
Alimentation Ménopause et cholestérol : les aliments protecteurs à privilégier
Jours 11–14
Si tu te sens bien : reste en céto propre. Si tu tires la langue : remonte vers low-carb modéré (80–120 g/j), tout en gardant protéines 1,2–1,6 g/kg et ½ assiette de légumes.
Le mémo utile à garder sous les yeux
• Céto = carburant stable pour certains, pas baguette magique pour tous
• Sel + potassium + magnésium : ta ligne de vie énergie
• Protéines 1,2–1,6 g/kg/j, réparties à chaque repas
• Graisses de qualité et beaucoup de légumes pauvres en glucides
• Déficit modéré, sinon la fatigue gagne
• Entraînement adapté : renfo + pas ; intensité ciblée plus tard
• Si l’énergie chute durablement, personnalise (low-carb modéré, timing des glucides, sommeil)
Tu veux un cadre clair pour trancher entre céto “propre” et low-carb haut en protéines, avec des assiettes prêtes à coller dans ton planning ?
👉 Télécharge l’ebook RegiVia gratuit
👉 Ajuste finement tes apports par repas : Combien de calories par repas ?
👉 Revois tes fondamentaux en 10 minutes : glucides, protéines, lipides








