Running d’automne : Endurance fondamentale : comment j’ai retrouvé (et doublé) le plaisir de courir

Quand courir en EF devient une corvée…

Soyons honnêtes : l’endurance fondamentale, on sait que c’est important.
Mais avouons-le : courir très lentement peut vite devenir… ennuyeux.
J’ai longtemps eu cette impression de “piétiner” : cardio ultra-bas, jambes qui traînent, et l’impression de ne pas “m’entraîner pour de vrai”.
J’ai même traversé une période où je n’en faisais plus du tout, persuadé que seule la vitesse me ferait progresser.
Résultat ? Fatigue chronique, stagnation et blessures à répétition.

J’ai dû tout reprendre à zéro, comprendre l’intérêt de l’EF et trouver des moyens de retrouver le plaisir sur ces séances lentes.
Aujourd’hui, j’ai littéralement doublé le plaisir que je prends sur mes footings EF, et je peux te dire que ça change tout : moins de blessures, plus de régularité et… des chronos en baisse.

Pourquoi l’EF est la base de tout

Les études sont claires : 70 à 80 % de ton entraînement devrait être en zone d’endurance fondamentale (Z2).
C’est dans cette zone que tu développes :

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  • ta capillarisation musculaire (plus de vaisseaux sanguins = meilleure oxygénation)
  • ton efficacité métabolique (tu brûles plus de graisses et économises le glycogène)
  • ton système cardio-respiratoire (fréquence cardiaque plus basse à allure égale)

📌 Bénéfice concret : tu peux courir plus longtemps, plus souvent et encaisser les séances dures sans te cramer.

Les erreurs que je vois (et que j’ai faites)

  1. Courir trop vite → on sort de la zone, on transforme un footing en séance de seuil cachée.
  2. Toujours sur le même parcours → ennui, démotivation.
  3. Pas de variation d’allure dans la séance → on se sent bloqué sur un rythme monotone.
  4. Comparer sa vitesse à celle des autres → perte de confiance, frustration.

Ces erreurs font que l’EF devient perçue comme “inutile”. Pourtant, c’est l’outil numéro 1 de la progression à long terme.

Comment j’ai changé ma vision de l’EF

Le déclic est venu quand j’ai arrêté de la voir comme “la séance où je vais lentement” et que je l’ai transformée en laboratoire de sensations :

  • Je travaille ma respiration (inspiration 3 temps / expiration 3 temps)
  • Je me concentre sur ma foulée (pied sous le bassin, relâchement des épaules)
  • J’en profite pour tester mes chaussures, mon hydratation, mes playlists

Résultat : mes séances EF sont devenues des moments pour débrancher, réfléchir, me relier à mes sensations. Et les progrès sont revenus.

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Mes 5 astuces pour retrouver le plaisir en EF

1. Changer de décor

Ne fais pas toujours le même parcours.
Essaie :

  • un parc ombragé
  • un sentier vallonné
  • un terrain souple type piste ou chemin forestier

📌 Bénéfice : tu casses la monotonie et tu varies les stimulations musculaires.

2. Jouer avec les allures

EF ne veut pas dire “toujours la même allure du début à la fin”.
Teste des progressifs :

  • 20 min très facile → 15 min un peu plus vite → 5 min cool
  • Ou ajoute quelques lignes droites à la fin (4 × 80 m)

📌 Bénéfice : tu ressors avec la sensation d’avoir activé les jambes.

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👉 Découvre ma séance EF progressive.

3. Inviter un partenaire de course

Un footing en EF est le moment parfait pour discuter.
Tu dois pouvoir parler sans être essoufflé → si tu ne peux pas, c’est que tu es trop vite.

📌 Bénéfice : tu rends la séance sociale et plus agréable.

4. Utiliser la musique ou les podcasts

Choisis des playlists avec des tempos modérés (160-170 BPM) ou un podcast inspirant.
Cela occupe l’esprit et te fait oublier la lenteur.

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5. Tracker tes progrès cardio

Note ta FC moyenne sur chaque EF et observe l’évolution :
au bout de 4 à 6 semaines, tu verras que tu cours plus vite pour la même FC → preuve que ça marche.

Ce que dit la science sur le “slow running”

Les recherches de Stephen Seiler sur la polarisation de l’entraînement montrent que :

  • Les élites passent jusqu’à 80 % de leur temps à basse intensité.
  • C’est la clé pour encaisser des volumes élevés et progresser sur le long terme.
  • L’EF favorise la récupération active entre deux séances dures.

Exemple de semaine avec 70 % d’EF

  • Lundi : repos ou PPG
  • Mardi : EF 45 min
  • Jeudi : fractionné court (10 × 200 m)
  • Vendredi : EF 40 min
  • Dimanche : sortie longue 1 h à EF

📌 Résultat : 3 séances sur 5 en EF → base solide, progrès garantis.

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Les bénéfices que j’ai ressentis

Depuis que j’ai remis l’EF au cœur de ma semaine :

  • Je me sens moins fatigué après les séances dures
  • Mes chronos sur 10 km et semi sont descendus
  • J’ai moins de blessures et je peux courir plus souvent
  • Et surtout… je prends à nouveau plaisir à courir

Ton défi pour les 4 prochaines semaines

Essaie :

  • 2 séances EF par semaine, avec un parcours agréable
  • Une séance progressive pour finir avec du tonus
  • Note ta fréquence cardiaque et ton ressenti

Dans un mois, tu auras sans doute retrouvé, toi aussi, ce plaisir presque méditatif qui rend la course à pied si addictive.

👉 Découvre toutes mes séances EF et mes programmes complets pour les intégrer dans une vraie progression.

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