Comme beaucoup, j’ai souvent entendu cette phrase : “Pour récupérer, le mieux c’est de ne rien faire.”
Le repos complet comme seule option. Mais au fond de moi, je n’y ai jamais cru. J’ai toujours senti qu’un petit footing souple, une marche active ou un peu de mobilité faisaient bien plus pour effacer les courbatures qu’une journée canapé.
Et ce n’est pas juste une intuition de coureur : la littérature scientifique l’a confirmé très vite. Depuis les années 80, les études montrent que la récupération active favorise le drainage musculaire, réduit l’acidité du sang et accélère le retour à la normale après un effort intense. Bref : ce n’est pas une mode, c’est un vrai levier pour progresser, surtout après 40 ans.
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Pourquoi cette vieille croyance du “repos total” a encore la vie dure
C’est simple : le repos complet est facile à comprendre. Pas de mouvement, donc pas de fatigue supplémentaire. Beaucoup de coureurs, surtout en club dans les années 80–90, ont grandi avec cette idée. Et comme on ne voyait pas forcément ce qui se passait dans les muscles, on confondait repos et régénération.
Sauf que la réalité, c’est que le repos passif laisse les déchets métaboliques stagner. C’est comme arrêter une machine sans la laisser tourner au ralenti : elle redémarre mal. Résultat : jambes lourdes, courbatures plus longues, raideurs accrues.
Ce que dit la science (et pourquoi ça compte encore plus après 40 ans)
La récupération active agit comme une pompe naturelle :
- elle augmente légèrement la circulation sanguine,
- elle accélère l’évacuation du lactate,
- elle apporte plus d’oxygène aux fibres musculaires.
Après 40 ans, c’est encore plus crucial. Le métabolisme ralentit, la récupération naturelle est plus lente, et les risques de blessures augmentent. Sans bouger un minimum, les courbatures s’installent, la foulée devient plus raide et les tendons encaissent davantage.
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C’est pour ça que les coureurs qui continuent à progresser passé 45 ans sont souvent ceux qui ont intégré la récup active dans leur routine.
Comment ça se traduit dans la vraie vie ?
- Le lendemain d’une séance de VMA, un footing en endurance très basse efface les jambes lourdes.
- Après une sortie longue, une marche active de 30 minutes accélère la régénération.
- En semaine allégée, une séance de yoga récupération aide autant mentalement que physiquement.
Et là, je parle d’expériences vécues : Je me suis souvent dit après un footing très facile : « ça ne compte même pas comme un vrai entraînement »… mais le lendemain, je me sentais prêt à repartir.
Et demain, on passe au concret
Aujourd’hui, je voulais casser ce mythe du repos total et t’expliquer pourquoi la récupération active change tout après 40 ans.
Demain, je partagerai les 5 séances de récupération active qui m’ont permis de continuer à progresser après 50 ans. Simples, courtes, efficaces… tu pourras les tester dès la fin de semaine.
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