Plus de 45 ans ? Voici ma séance HIIT running préférée (sûre et très efficace)

Pourquoi le HIIT intrigue (et inquiète) les +45 ans

Dès que l’on parle de HIIT running, les réactions sont partagées : certains adorent, d’autres craignent de se blesser. Et après 45 ans, cette peur est légitime : récupération plus lente, articulations parfois fragilisées par les années, emploi du temps chargé…
Mais c’est justement là que le HIIT peut devenir un allié : il permet de travailler court mais intense, de continuer à progresser, et de stimuler des qualités physiques qui ont tendance à s’éroder avec l’âge (fibres rapides, puissance, VO₂max).

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Ce que la science nous dit sur le HIIT passé 45 ans

Dans mes lectures récentes, plusieurs études confirment que le HIIT est l’un des moyens les plus efficaces pour freiner le déclin du VO₂max. Or, c’est cette capacité aérobie qui chute le plus rapidement après 40 ans si l’on ne l’entretient pas.
Le HIIT stimule particulièrement les fibres musculaires rapides (type II), responsables des sprints et des accélérations. Ces fibres sont les premières à se “désactiver” avec l’âge, d’où l’importance de continuer à les solliciter.

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De plus, le HIIT génère un effet afterburn (EPOC) : ton organisme consomme davantage d’oxygène après la séance pour restaurer l’équilibre interne. Résultat :

  • une dépense calorique augmentée sur plusieurs heures,
  • une meilleure sensibilité à l’insuline,
  • une amélioration de la combustion des graisses au repos.

En résumé, le HIIT bien dosé agit comme un raccourci intelligent : moins de temps sur le bitume, mais un gros impact sur la condition physique.

Les erreurs que je vois souvent chez les +45 ans

Quand on observe les coureurs qui reprennent ou qui se lancent dans le HIIT passé 45 ans, les mêmes erreurs reviennent :

  • Séances trop violentes dès la première semaine : sprint maximal, pas assez de récup → courbatures et démotivation.
  • Pas d’échauffement : c’est la meilleure façon de se blesser quand les muscles sont moins élastiques qu’à 25 ans.
  • Accumuler les séances intenses (HIIT + VMA + seuil la même semaine) : le corps n’a tout simplement pas le temps de récupérer.

Ces erreurs ne sont pas des fatalités. Avec un format adapté et progressif, le HIIT peut devenir ton arme secrète pour rester rapide et tonique.

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Ma séance HIIT préférée pour les +45 ans

Parmi tous les formats testés et recommandés par les coachs, celui qui revient souvent et qui me paraît le plus équilibré reste le HIIT pyramidal 30-45-60.

📋 Structure de la séance :

  • Échauffement : 12 min en endurance fondamentale + 4 lignes droites progressives pour activer les muscles.
  • Bloc principal : 4 séries de (30 sec en Z5 / 45 sec en Z4 / 60 sec en Z3), récupération 2 min entre séries.
  • Retour au calme : 10 min en footing souple.

Pourquoi ce format est idéal

  • L’intensité monte progressivement dans chaque série, ce qui évite le “coup de massue” d’entrée.
  • Le volume total reste raisonnable (≈ 35-40 min) → parfait pour une reprise.
  • L’alternance d’allures permet de travailler la VO₂max, la tolérance à l’acidose et la récupération active.

👉 Découvre la fiche complète de la séance HIIT pyramidal et son protocole détaillé.

Les variantes pour varier le plaisir

Une fois que ce format passe bien, tu peux intégrer d’autres séances de ta bibliothèque pour casser la routine :

Comment maximiser les bénéfices sans user le corps

Le HIIT ne doit pas devenir une punition. Pour qu’il reste bénéfique :

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  • 🗓 1 séance/semaine suffit largement les premières 6-8 semaines.
  • Complète avec de l’endurance fondamentale (70-80 % de ton volume hebdo) pour développer la base aérobie.
  • 🛏 Respecte les jours de récup : le lendemain d’un HIIT, privilégie un footing très lent ou une séance de récupération active.

Un mot sur la nutrition et la récupération

Les études montrent que la synthèse protéique post-HIIT reste élevée plusieurs heures. Profite-en pour consommer une collation riche en protéines et en glucides dans les 30 minutes suivant la séance. Cela accélère la récupération et limite les courbatures.

Et pour ceux qui aiment les approches plus complètes, j’ai regroupé mes conseils dans l’ebook RegiVia gratuit : alimentation, récupération, erreurs à éviter après 40 ans.

Et si tu passais à l’action dès cette semaine ?

Tester le HIIT après 45 ans n’a rien de réservé aux élites. Avec les bons formats et un peu de régularité, tu peux :

  • retrouver de la vitesse,
  • stimuler ta masse musculaire,
  • brûler des calories efficacement,
  • et continuer à progresser sans passer des heures à courir.

La clé, c’est d’oser commencer tout en respectant les bonnes intensités et les jours de repos. Une seule séance bien placée dans ta semaine peut faire une énorme différence sur ton cardio et ton plaisir de courir.

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