Tu multiplies les sorties. Tu cumules les kilomètres. Tu suis des plans sérieux… mais au moment de vérifier ta vitesse moyenne, rien ne bouge.
C’est frustrant, non ? Et surtout, tu n’es pas seul. Beaucoup de cyclistes motivés stagnent malgré un entraînement régulier.
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1. Plus de séances ≠ plus de vitesse
C’est l’erreur la plus courante : croire qu’en roulant davantage, tu vas naturellement progresser.
Mais à un moment, ton corps s’habitue. Tu entretiens ta forme, tu gagnes en endurance… mais tu plafonnes en performance.
🔍 Si tu fais toujours le même type de sortie, à la même allure, ton système cardio s’adapte… et ne va plus au-delà.
Tu renforces ton “fond”, mais tu n’améliores ni ta puissance ni ta capacité à encaisser l’intensité.
👉 À tester : une séance PMA ou VO2max comme les intervalles 30/30 peut relancer ta progression très rapidement.
2. Tu es peut-être trop fatigué pour progresser
Tu pédales… mais dans un état de fatigue chronique.
Trop peu de récup, trop d’intensité cachée dans des séances “lentes”, et le résultat est sans appel : tu bloques.
💡 La progression se construit pendant la récupération, pas seulement à l’entraînement.
Si tu fais 3 sorties par semaine, dont 2 longues et exigeantes, sans jamais lever le pied, tu ne laisses jamais ton corps supercompenser.
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👉 Teste une semaine avec deux séances très lentes en endurance fondamentale pour relancer la machine.
3. Tu négliges un facteur clé : le poids
Même sans changer tes watts, perdre 2 ou 3 kg peut faire bondir ta vitesse moyenne, surtout si tu roules en terrain vallonné.
🧮 Tu peux vérifier très simplement ce que tu brûles sur tes sorties avec cet outil pratique :
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4. Tu ne travailles pas ta vélocité
La vélocité (ta cadence de pédalage) influence directement ton économie de pédalage… et donc ta vitesse.
Si tu restes bloqué à 70 tr/min dans les bosses, tu surconsommes. Si tu n’arrives pas à tenir 90 tr/min sur le plat, tu plafonnes.
👉 Tu peux progresser vite avec des séances spécifiques de vélocité continue ou des intervalles de vélocité maximale.
5. Tu n’as pas intégré de travail au seuil ou tempo
Rouler “vite mais pas trop” est une zone clé trop souvent oubliée.
Tu passes peut-être de l’endurance pure à des intervalles intenses… sans bosser cette fameuse zone tempo.
👉 Teste une séance tempo soutenu ou seuil vallonné, idéale pour progresser sur parcours accidentés.
6. Tu ne muscles pas assez ton coup de pédale
La force spécifique (en côte, vent de face, en gros braquet) est fondamentale pour transformer ta puissance en vraie vitesse.
Si tu t’entraînes toujours en vélocité, tu manques de force dans les moments clés.
👉 Une séance de force en côte longue ou force progressive en montée peut débloquer ta vitesse moyenne en quelques semaines.
📌 En résumé
Si ta vitesse stagne, ce n’est ni un manque de motivation, ni un manque d’entraînement, c’est un déséquilibre dans ton approche.
Tu veux progresser ? Voici ce que tu peux faire dès aujourd’hui :
✅ Réduis la fatigue invisible avec des vraies sorties lentes
✅ Ajoute une séance courte mais intense par semaine
✅ Améliore ta technique de pédalage et ta vélocité
✅ Perds 2-3 kg de masse inutile si besoin
✅ Suis un plan structuré selon ton objectif
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