Tu ouvres Strava, tu vois ce segment à battre, et tu n’as qu’une idée : foncer. Résultat ? Des petits bobos qui s’accumulent, une tendinite qui traîne… et la frustration qui grandit. Dans cet article, je t’explique pourquoi Strava peut te pousser à la blessure, quels comportements adopter, et comment intégrer un peu de PP en début ou fin de séance pour protéger ton corps. Encore une fois, l’objectif n’est pas de dire que STRAVA n’est pas une bonne application mais plutôt de te dire de reprendre le contrôle sur cette dernière sans tomber dans l’excès. Je t’explique tout ci-dessous.
1. La quête des KOM te fait oublier ton corps
Strava te bombarde de classements, de segments et de badges : tu fonces tête baissée pour marquer ton territoire. Sauf que, quand tu cours en mode « j’explose ce record », tu négliges l’échauffement, l’écoute de la douleur et la récupération.
- Risque : sur-sollicitation du tendon d’Achille et des ischio-jambiers.
- Solution : avant chaque session « segment », fais 5 min de PPG léger (gainage et montées de mollets) pour préparer tes appuis.
2. L’addiction aux kudos te pousse à en faire trop
Chaque « kudo » reçu est une petite dose d’endorphine. Tu veux enchaîner les runs pour cumuler les likes, quitte à courir fatigué, sans tenir compte de la douleur naissante.
- Risque : micro-déchirures, périostites, fatigue chronique.
- Solution : fixe-toi un nombre maximal de sorties par semaine (ex. 4), et note chaque sensation dans un carnet pour savoir quand lever le pied.
3. Strava floute la frontière entre motivation et pression
Tu n’es pas seul : amis, collègues ou pros publient leurs exploits. Tu te mets à leur niveau, même si ton corps n’y est pas prêt. Justement sur ce point, je regarde les performances de Laurent Jalabert 🙂 Alors oui j’aimerai avoir sa VO2MAX sur mon vélo mais je peux t’affirmer que si je veux le battre demain, je vais me faire très mal et cela pour une bonne raison, nous ne sommes pas au même niveau. Alors, je regarde juste, je te l’accorde je rêve un peu aussi.
- Risque : tentatives de séances de VMA trop tôt dans la préparation, et blessures de surcompensation.
- Solution : garde un jour « sans appli » où tu cours sans montre ni réseau social, simplement pour le plaisir et l’écoute de tes pulsations.
4. Le suivi constant de données empêche la récupération mentale
Regarder ton rythme moyen, tes calories brûlées et ta VO₂ max à chaque foulée fatigue aussi ton cerveau : tu n’es plus dans l’instant, mais en quête de chiffres.
- Risque : stress additionnel, insomnie et relâchement hormon al qui freine la réparation musculaire.
- Solution : termine ta séance par 5–10 min de PPG en bord de mer ou dans un parc (squats, fentes, planches) pour déconnecter et préparer ton corps à récupérer.
5. Reprends le contrôle : cours pour toi, pas pour l’appli
Strava n’est qu’un outil ; ton corps, c’est ta vie. Tu peux continuer à l’utiliser pour motiver tes sorties, mais garde toujours en tête :
- Objectif principal : santé et plaisir, pas leaderboard.
- Routine : 1 séance « strava free » par semaine.
- Écoute : si tu ressens une douleur anormale, arrête-toi, adapte la séance, et reviens-y plus tard.
Tes ressources pour un running plus sûr
👉 Plan débutant : courir 30 min sans s’arrêter
👉 Plan 5 km
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En clair, Strava peut devenir un amplificateur de blessures si tu laisses la compétition virtuelle dicter ton corps. Intègre ces 4 pratiques, garde une séance sans appli, et n’oublie jamais : c’est toi qui cours, pas le smartphone !
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